L’intérim dans l’emploi comptable
Selon les chiffres du ministère du Travail, l’intérim a représenté en 2015 environ 3% de l’emploi salarié en France. L’emploi comptable n’échappe pas à cette tendance, et propose toujours plus de contrats de travail temporaire, notamment pour les jeunes diplômés.Contrat de travail temporaire : quelles conditions ?
Le recours à l’intérim en matière d’emploi comptable s’avère strictement encadre par le droit du travail, et n’intervient qu’en cas de besoin ponctuel, par exemple en cas de surcroît d’activité ou de remplacement d’un salarié. Pour y faire face, une entreprise peut alors faire appel à une agence de travail temporaire, qui détacher un travailleur en intérim, sous contrat de travail temporaire. Ce contrat se compose en réalité d’un contrat de mission, complété par un contrat de mise à disposition. Il convient de souligner qu’en matière d’emploi comptable, le recours à l’intérim est interdit dans 2 principales situations :• Licenciement économique au cours des six mois précédents ;
• Remplacement d’un salarié absent en raison d’un conflit social.
Les spécificités du contrat de travail temporaire
Pour plus de flexibilité, le contrat de travail temporaire prévoit une période d’essai réduite, généralement fixée à :• 2 jours en cas de contrat de travail temporaire inférieur à un mois ;
• 3 jours en cas de contrat de travail temporaire compris entre 1 et 2 mois ;
• 5 jours en cas de contrat de travail temporaire supérieur à 2 mois.
Par ailleurs, contrairement à un CDD, le terme d’un contrat en intérim peut être modulé en cours de mission, pour une durée de +/- 5 jours. Enfin, le contrat de travail temporaire s’accompagne toujours d’une prime de précarité, au moins égale à 10 % de la rémunération totale brute.
Vous avez déjà eu recours à un emploi comptable en intérim, ou exercé dans la filière audit-compta-gestion sous contrat de travail temporaire ? N’hésitez pas à faire part ici de votre expérience !