Coronavirus et défaillances d’entreprises
Le deuxième trimestre 2020 a été marqué par l’arrêt d’une majeure partie de l’économie française, en raison des préoccupations sanitaires liées au coronavirus. Pour autant, les défaillances d’entreprises sont pour le moment en baisse par rapport à 2019. ComptaJob fait le point sur cette situation paradoxale.Défaillances d’entreprises en 2020
Une défaillance d’entreprise signifie que cette dernière n’est plus capable de rembourser ses créanciers (son passif exigible est supérieur à son actif disponible), et se déclare alors en cessation de paiement. Selon les données collectées par le cabinet Altares, un peu moins de 6000 entreprises françaises ont déposé le bilan au deuxième trimestre 2020. A titre de comparaison, le deuxième trimestre 2019 a enregistré plus de 12 000 dépôts de bilan, soit une baisse de 53 % d’une année sur l’autre malgré la crise économique liée au coronavirus. L’explication ? Les mesures de soutien déployées par l’Etat, qui aurait permis d’éviter artificiellement plus de 10 000 défaillances d’entreprises supplémentaires au cours du premier semestre.Défaillances d’entreprises : raz-de-marée en vue
La principale question reste celle de la pérennité des mesures gouvernementales de soutien. Selon les chiffres de l’assureur-crédit Euler Hermès, la France pourrait connaître plus de 60 000 défaillances d’entreprises d’ici à juin 2021, au fur et à mesure de l’interruption des programmes d’aide : gel des procédures collectives, échéances des prêts garantis par l’Etat, etc. Indicateur inquiétant selon le cabinet Altares : près de 100 000 entreprises disposent Le aujourd’hui moins de 30 jours de trésorerie, contre 4 à 5 mois habituellement.Les problématiques liées aux défaillances d’entreprises vous intéressent ? Faites un tour sur ComptaJob.fr, le site de référence en matière d’emploi comptable.